Après des mois d'observation, à les regarder chasser et revenir inlassablement à la tour , j'ai commencé à m'intéresser à l'espèce. En lisant sur le net, j'ai appris que les faucons pèlerins nichent sur les parois rocheuses, une falaise par exemple, et que, depuis l'arrivée des gratte-ciel, ils se sont adaptés aux habitats urbains. En quelque sorte, pour un pèlerin,un édifice en hauteur devient une falaise. J'ai pensé que ce couple devait,par conséquent, nicher sur la Tour! Mais, quelque chose clochait; car lorsque j'ai aperçu le couple les premières fois, j'aurais dû aussi être en mesure d'observer leurs petits.
Forte de mes nouvelles connaissances, l'idée m'est venue d'installer un nichoir sur la tour de l'université. J'ai alors contacté le professeur David Bird (peut-on parler, ici, de nom prédestiné), de l'université McGill, un expert dans la matière. Celui-ci m'a conseiller d'abord de les observer pour voir s'ils semblaient avoir déjà choisi un endroit où nicher; car il était possible qu'ils aient trouvé l'endroit idéal sans qu'on le sache. Toutefois, à la lumière des informations reçues du personnel de l'université, il n'y avait pas, semblait-il, d'endroit sur la tour où on pouvait retrouver du gravier.
Après avoir observé les premiers accouplements en mars 2008, il m'était, alors, apparu possible que mes deux amis puissent être tentés de nicher sur la tour, à condition, bien sûr, que nous leur fabriquions un ''petit nid d'amour''. J'ai alors amorcé les démarches pour la construction du nichoir.
C'est encore en m'informant sur internet que j'ai appris que les faucons pèlerins, avant de nicher, ont quelques rituels des plus intéressants. L'un de ces rituels, une manière pour eux de cimenter leurs liens, est de former dans le gravier un creux où la femelle pondra ses oeufs. Le mâle peut, ainsi, creuser plusieurs "trous", mais c'est la femelle qui décide où elle pondra. Après tout, c'est elle qui devra se taper le gros du travail pour les jours d'incubation! C'est d'ailleurs la femelle qui est clairement dominante dans le couple. On la reconnaît à sa taille, environ 1/3 plus grosse que le mâle.
(On voit bien la différence de grosseur sur la photo à gauche.)Forte de mes nouvelles connaissances, l'idée m'est venue d'installer un nichoir sur la tour de l'université. J'ai alors contacté le professeur David Bird (peut-on parler, ici, de nom prédestiné), de l'université McGill, un expert dans la matière. Celui-ci m'a conseiller d'abord de les observer pour voir s'ils semblaient avoir déjà choisi un endroit où nicher; car il était possible qu'ils aient trouvé l'endroit idéal sans qu'on le sache. Toutefois, à la lumière des informations reçues du personnel de l'université, il n'y avait pas, semblait-il, d'endroit sur la tour où on pouvait retrouver du gravier.
Après avoir observé les premiers accouplements en mars 2008, il m'était, alors, apparu possible que mes deux amis puissent être tentés de nicher sur la tour, à condition, bien sûr, que nous leur fabriquions un ''petit nid d'amour''. J'ai alors amorcé les démarches pour la construction du nichoir.
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